La maladie hollandaise de l’orme est causée par deux champignons microscopiques, qui seraient originaires d’Asie, et est apparue pour la première fois au Pays Bas à la fin des années 1910, d’où son nom.

La maladie s’est vite propagée dans toute l’Europe et à gagné l’Amérique du Nord via des billes d’ormes infectées importées à la fin des années 1930. Des ormes malades a été observée pour la première fois au Québec en 1944 en Montérégie.

La maladie hollandaise de l’orme attaque nos trois ormes indigènes, soit l’orme d’Amérique (le plus commun dans la région de Québec), l’orme rouge et l’orme liège. On reconnait les premiers signes de la maladie au flétrissement, au dessèchement et au jaunissement du feuillage dans la cime, et ce, généralement au début de l’été. Dans la ville de Québec, l’abattage d’ormes malades représente chaque année environ 3% de la population totale de ces arbres magnifiques, ce qui est quand même considéré peu, sachant que la ville de Montréal à déjà perdu la quasi totalité de ces spécimen d’ormes d’Amérique.

La MHO est transmise de deux manières:  par un des deux insectes vecteurs des champignons: le scolyte de l’orme (indigène au Québec) et le petit scolyte européen de l’orme; et par le système racinaire d’arbres infectés lorsque leurs racines sont greffées à celles d’arbres sains.

Les scolytes se creusent des galeries sous l’écorce d’arbres malades ou morts pour s’y reproduirent et les spores du champignon adhèrent à leurs corps. Au printemps, les scolytes partent à la recherche d’un autre arbre pour se nourrir de l’écorce des ses rameaux, l’infectant alors des spores du champignon qu’ils transportent.

Après le passage de l’insecte, une défoliation (perte de feuillage) et un jaunissement caractéristique de la maladie deviennent de plus en plus apparents.

Malheureusement, l’élagage des branches atteintes est souvent inutile, car les spores du champignon sont souvent déjà répandus dans le système vasculaire de l’arbre lors de la détection de la maladie. Ne reste que l’abattage des ormes malades et leur essouchage, ce qui permet de réduire les risques de prolifération de cette terrible maladie. Le service de l’environnement de la ville de Québec s’affaire à identifier les ormes malades et informe les citoyens de la nécessité de les abattre.

  • Hêtre malade à stoneham

Maladie corticale du hêtre

  • insecte de l'agrile du frêne

L’agrile du frêne

  • argile du bouleau à Québec

L’agrile du bouleau

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